lundi 10 octobre 2011

Retour de vacances...

L'été est d'ores et déjà terminé, et c'est donc la saison des visionnages entre amis des photos de vacances... L'occasion de voyager? certes... mais surtout celle, parfois, de tester sa patience!
L'avènement de la photo numérique a eu en effet pour conséquence une frénésie de déclenchements, et on se retrouve donc facilement à visionner plusieurs centaines de photos, qui illustrent bien souvent la même chose... ça en devient vite indigeste!

Si vous avez pu aller voir l'exposition annuelle de photos de voyages à Honfleur (chroniques nomades), vous avez pu vous rendre compte qu'on peut dire énormément de choses en une vingtaine de photos... Pourquoi ne pas profiter de la facilité à créer des livres photos pour se lancer dans cette démarche? Celà est évidemment loin d'être facile, mais donne l'occasion de se recentrer sur l'essentiel, et de réfléchir à une mise en page et une cohérence entre les photos sélectionnées... et pourquoi ne pas les introduire par un petit texte?

Pour ma part, cette démarche sera sans doute au centre de ce que j'essaierai de produire cette année, notamment au sein de l'atelier photo du centre St Sever, à Rouen.



En guise d'illustration, voici ce que j'avais déjà fait sur le Maroc :

Maroc : entre clichés et découverte

Si voyager en groupe peut présenter des avantages indéniables, notamment en terme d'organisation, le danger est grand de se renfermer au sein du groupe, et donc de rester aveugle à ce qui nous entoure...
Ainsi, même si le périple marocain qui fait l'objet des photos à suivre a pu éviter une partie de ces écueils, à savoir que tout un chacun avait régulièrement la possibilité de s'échapper du groupe pour aller à la rencontre des gens, ou tout simplement s'absorber dans la contemplation des paysages, l'arrivée d'une trentaine de touristes occidentaux dans les villages marocains provoque toutefois, inévitablement, une pléiade de mises en scènes et de visites obligées... Pourtant, la débauche de gandouras fraichement repassées ou les séances de marchandage acharné participent, malgré leur côté très « cliché », au souvenir qui reste après quelques années de cette rencontre avec un pays magnifique, pour qui aime les couleurs et les grands espaces.