Des photos de sport avec un objectif manuel

Il y a peu avait lieu à Rouen le semi-marathon annuel, qui regroupe aussi bien des coureurs agueris que des amateurs de tout niveau : l'occasion de prendre quelques photos sur le vif !

Pour cela, j'ai choisi d'utiliser mon objectif des années 70/80 : le pentax K200/2.5... grande ouverture, qualité optique réputée... mais pas d'autofocus !

 

Première étape : réviser le manuel du K20, et l'utilisation d'un objectif manuel avec un tel boitier (ici : http://sid.rstack.org/blog/index.php/367-des-objectifs-manuels-et-des-boitiers-numeriques-chez-pentax) et voici définie la contrainte principale : la mise au point de l'objectif est calée manuellement sur un point bien précis, et l'appareil déclenchera automatiquement dès que le sujet dans le viseur sera net (le curseur sur le boitier n'est pas positionné sur manuel mais sur autofocus...). Difficile dès lors de parfaitement maitriser le cadrage et le moment de la prise de vue...

 

Parmis les photos ainsi obtenues, je retiendrais celles-ci :

 

 



En conclusion, je dirais (mais la plupart s'en doute!) qu'un tel objectif n'est pas l'idéal pour ce type de sujet : j'ai parfois ressenti une certaine frustation à ne pouvoir déclencher, alors que je voyais à travers le viseur une scène, une attitude qui méritait amplement une prise de vue... Ceci étant, tout est affaire de compromis : je suis loin d'être sûr d'obtenir ce type de photos avec mon modeste 50-200 f/4-5.6 et le 60-250 f/4, même s'il me fait de l'oeil, me parait encore bien inaccessible (surtout au vu de l'utilisation que j'en aurais)... 

Déambulation stambouliote

Voici déjà un peu plus d'un an, j'ai eu la chance de pouvoir me promener dans les rues d'Istanbul durant une petite semaine... Après un premier tri dans les quelques centaines de photos que j'ai pu ramener, j'ai choisi de prendre le temps de laisser les choses murir, par petites touches, avant de proposer une sélection sur ce blog : luxe suprême de l'amateur par rapport au photographe professionnel...

J'ai donc choisi d'orienter cette sélection vers des scènes de vie quotidienne, qui font le charme de cette ville, au-delà des trésors urbains qu'elle peut recéler...

Pour vous mettre davantage dans l'ambiance, voici une petite capture de son :

Quatuor à corps

S'il y a une chose que j'aime faire en photo, c'est la prise de vue d'oeuvres d'art, et particulièrement de sculptures... S'imprégner de ce que veut faire passer l'artiste, mettre en scène la sculpture, capter le regard, l'attitude... lorsqu'il s'agit d'un personnage, tel est le challenge de l'exercice.

L'avantage de ce type de sujet, c'est qu'on s'approche de la photographie de portraits sans les inconvénients, qui peuvent être rébiditoires notamment pour le débutant : le sujet ne bouge pas (!) et on peut prendre tout son temps pour tourner autour, pas de pression quant au résultat, l'attitude du personnage est définie par le sculpteur... on peut alors se concentrer sur la prise de vue. Je trouve pour ma part l'exercice très intéressant !

Ma dernière prise de vue a été à l'occasion de la visite de l'exposition "quatuor à corps", qui regroupait une sculptrice, Jurga, et trois peintres, Clairelise May Chobelet, Karine Lemoine et Evelyne Weisang. A noter les dialogues très intéressants entre sculptures et peintures...

Grandes marées à Varengeville

A l'occasion des grandes marées, certains en profitent pour aller à la pêche aux coquillages, et d'autres à la pêche... aux images. Début 2011, j'en ai donc profité pour descendre au pied des falaises de Varengeville (Seine Maritime) pour tenter de saisir l'ambiance très paisible et très douce de cette fin de journée, nuageuse, voire pluvieuse.

J'en profite pour dire qu'il ne faut pas se limiter aux photos sous grand soleil, et qu'au contraire, un temps nuageux permet de filtrer la lumière, et donc de ne plus avoir ces problèmes de contrastes trop forts entre les zones d'ombre et ensoleillées...